mercredi 17 avril 2013

La pêche commerciale, stop !

Après la pêche de loisir, nous nous sommes penchés sur la pêche professionnelle et nous en avons conclu qu'elle est cruelle, facteur de misère humaine, responsable de catastrophe écologique et que le poisson n'est en rien nécessaire à la consommation humaine !

Tract de 4 pages en format A5 téléchargeable ici


" Ce n'est pas parce que les poissons sont incapables de crier que leur mort est moins violente. Ramasser des oiseaux sauvages dans un filet et les noyer  lentement, en les plongeant dans l'eau, semble difficilement acceptable et pourtant c'est l'équivalent de la pêche commerciale. Que dirait-on aussi d'une industrie qui installerait verticalement des filets mesurant plusieurs centaines de mètres de hauteur et s'étendant sur plusieurs kilomètres à travers champs et forêts, dans le but d'accrocher au passage tous les oiseaux sauvages, migrateurs ou autres, et les laisserait mourir là ? Ce n'est pas parce que cette  pratique a lieu sous les mers qu'elle devient acceptable."
Albert Simon -Homme de radio français

Les pêcheurs n'ont pas forcément toujours bonne  presse. On les accuse à cause d'une pêche intensive d'épuiser les ressources sans attendre le renouvellement des espèces et cela à une époque où l'on s'interroge de plus en plus sur l'impact de l'homme sur son environnement.
On peut également s'interroger sur la pertinence de poursuivre cette activité.

Le poisson : un être sentient !
La capacité des poissons à ressentir stress, peur et souffrance est aujourd’hui pleinement reconnue.
Nous nous rendons compte maintenant que les poissons présentent un riche éventail de comportements complexes et que l'apprentissage joue un rôle central dans le développement de leur comportement.  Ils ont une mémoire à long terme impressionnante. Leurs capacités cognitives sont souvent comparables à celles des primates non humains Ils se reconnaissent entre eux et sont de plus capables d'évaluer le prestige social des autres. Ils coopèrent de diverses façons au cours de la recherche de nourriture, la navigation, la reproduction et l'évitement des prédateurs
Ils communiquent entre eux en comprimant leur vessie natatoire, en grinçant des dents ou encore en frottant certaines de leurs arêtes les unes contre les autres.

La pêche : une activité cruelle

Certains thons sont pêchés à la seine tournante et enveloppante, un banc de poisson est encerclé avec un filet qui est ensuite resserré, hissé et maintenu sous 0°. Ceux qui ne meurent pas écrasés ou étouffés sont victimes de choc thermique.
Dans la pêche au chalut, les poissons sont entraînés et pressés vers l’extrémité du filet en culs de sac, mêlés généralement à des cailloux et pendant des heures. Les frottements leurs mettent souvent les flancs à vif. Pris dans les mailles, ils ne peuvent reculer et se vident de leur sang pendant de longues heures, les pêcheurs ne remontant pas le filet chaque jour.
.La décompression est terrible lorsque la remontée est forcée : la chute de la pression provoque une dilation du gaz enfermé dans leur vessie natatoire qui parfois éclate. Les yeux sortent de leurs orbites, l’estomac et l’œsophage par la bouche.
Les poissons sont extraits des filets par des crochets. Les espadons, thons et requins sont pêchés aux harpons ou par palangres flottantes (un fil atteignant parfois 50 km garnis de milliers hameçons avec appâts)
Les poissons non désirés sont rejetés par-dessus bord, parfois à la fourche.

Une pêche raisonnée n’est pas acceptable. Il semble donc qu’il faille envisager sérieusement une reconversion des pêcheurs en apportant toute l’aide nécessaire

Le poisson n’est pas nécessaire à notre alimentation
Dans « le » poisson, on trouve :
·         Omega 3 : Les huiles végétales non dénaturées en contiennent.
·         Phosphore : on en trouve dans les fruits secs, artichauts, asperges, bananes, blés, cerises, châtaignes, haricots, pommes de terre, poireaux, oranges, persils, pêches… et la liste est longue !!
·         Fer : légumineuses, céréales ou pains enrichis, crème de blé, légumes aux feuilles vert foncé, noix, fruits secs, mélasse et tofu.
·         Zinc : céréales entières et graines.
·         Vitamine A et bêtacarotène : légumes de couleur jaune ou orange vif, les légumes à feuilles vertes ou les fruits jaunes (abricots, mangues et citrouilles).
·         Iode : sel iodé, algues, et plantes cultivées dans un sol riche en iode.

« Le » poisson apporte aussi pas mal de toxines concentrées dont des métaux lourds et du mercure.

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