jeudi 30 mai 2013

Le revenu de base un droit humain

Initiative citoyenne européenne pour le revenu de base inconditionnel

Le revenu de base: un droit humain !

Le 14 janvier 2013 la Commission européenne a enregistré l'Initiative Citoyenne Européenne pour le Revenu de base inconditionnel, lançant une campagne d’un an à travers toute l’Union Européenne.
À long terme, l’objectif est d’offrir à chaque personne dans l’UE le droit inconditionnel à la sécurité de ses besoins matériels de base, propre à lui assurer une vie digne selon les termes des traités de l’UE et à lui permettre la participation à la société, soutenue par l’introduction du RBI. À court terme, il est demandé à l’UE de promouvoir des initiatives telles que des études pilotes (Art 156 TFUE), et d’examiner différents modèles du RBI (résolution du PE 2010/2039(INI) §44).
Une fois que les organisateurs de cette Initiative Citoyenne Européenne auront rassemblé plus d’un million de signatures de soutien, la Commission européenne sera tenue d’étudier en profondeur cette initiative au sein du Parlement européen, en auditionnant le Comité de Citoyens Organisateurs.
Pour signer cliquez ici

mardi 28 mai 2013

"De l'éthique dans l'étiquette"

Nous soutenons le collectif "de l'éthique dans l'étiquette"
"Mondialiser les droits humains au travail"


Créé en 1995, le collectif Éthique sur l’étiquette regroupe des associations de solidarité internationale, des syndicats, des mouvements de consommateurs et des associations d’éducation populaire. Depuis septembre 2007, le collectif s’est constitué en association (loi 1901).

Notre engagement
Agir en faveur du respect des droits humains au travail dans le monde et de la reconnaissance du droit à l’information des consommateurs sur la qualité sociale de leurs achats.
Depuis sa création, le Collectif demande aux entreprises présentes en France et aux grandes marques françaises et internationales de veiller aux conditions de production des marchandises qu’elles commercialisent, de garantir que leurs pratiques d’achat favorisent le progrès social chez leurs fournisseurs et sous-traitants en y associant les syndicats, les ONG, les mouvements de consommateurs, les représentants des pouvoirs publics etc.
L’action du collectif se concentre sur les secteurs à forte intensité de main d’œuvre, comme le textile, les jouets ou les articles de sport.

Des droits bafoués 
La plupart des vêtements que nous achetons en France sont fabriqués à l’autre bout du monde via des filières de production complexes et ramifiées. Un jean par exemple, entre la culture du coton et la mise en vente dans nos magasins, peut parcourir 65000 km, soit une fois et demi le tour de la planète.
Dans une logique de profit à court terme, les multinationales ont délocalisé leur production vers des pays où le coût de la main d’œuvre est faible et les droits sociaux quasi inexistants. Dans ces pays, les États ouvrent leurs frontières sans demander de contrepartie. Cette mondialisation non-régulée a permis aux multinationales de multiplier leurs filiales et sous-traitants, et de s’enrichir au détriment d’une main d’œuvre bon marché et vulnérable.
Pour gagner des parts de marché, marques et distributeurs se livrent une concurrence agressive sur les prix, qui se traduit par une pression énorme sur leurs fournisseurs et sous-traitants, prêts à enfreindre la loi pour répondre aux exigences des donneurs d’ordre. Dans les ateliers de production les conditions d’hygiène et de sécurité sont déplorables et les accidents fréquents. Les ouvriers, en grande majorité des jeunes femmes, travaillent plus de 12 heures par jour, six jours sur sept, sans compter les heures supplémentaires non rémunérées. Quand ils existent, les contrats de travail respectent rarement la loi. Les travailleurs ne bénéficient bien souvent d’aucune protection sociale et touchent parfois des salaires inférieurs au minimum légal dans le pays. Ils sont embauchés ou licenciés sans formalité, en fonction des besoins de production. Harcèlement, pratiques disciplinaires et amendes diverses sont légion.
Mon superviseur m’aurait passé un savon s’il m’avait trouvé assise pour quelques minutes, sur les 10 heures où je travaillais debout [...] Cela m’arrivait régulièrement de travailler de 7 heures du matin jusqu’à 6 heures le matin suivant […]." Emelia Yanti, ouvrière indonésienne.
Et alors qu’il ne saurait y avoir de progrès en matière de justice sociale sans liberté syndicale ni droit d’organisation collective, de nombreux travailleurs sont encore privés de ces droits fondamentaux.

Pour en savoir plus, pour participer à leurs campagnes, une visite sur leur site s'impose !


lundi 27 mai 2013

Vous avez dit végéphobie !

En préambule, je vous invite à lire cette brochure sur la végéphobie fort bien réalisée au demeurant mis il me semble qu'une dimension n'a pas été abordée.
Les sphères familiales, professionnelles et amicales ont été passées en revue mais pas la sphère "militants de terrain".
Là, en principe, on côtoie des inconnus - les passants - les gens qui militent avec nous sont en principe d'accord avec nous et pourtant "la végéphobie" pour reprendre leur expression est encore présente. Et là, ce n'est pas un parent, un collègue de travail ou un copain qui nous "harcèlent" mais nous-mêmes ou bien l'association avec qui nous militons. 
Je m'explique : nous n'osons pas aborder les vrais questions (celles du faites que nous utilisons les animaux que nous avons réduit en esclaves) et préférons dévier sur d'autres considérations plus consensuelles par peur de choquer, de ne pas être compris. 
Nous sommes donc aussi les propres artisans de la végéphobie tant que le veganisme ne sera pas clairement exprimée.
 Prenons la Veggie Pride, par exemple, qui est d'abord et avant tout la fierté d'être végétarien, pas vegan non, végétarien certes pour les animaux. Comment être crédible, ne pas chercher à être victime de végéphobie quand on manque de cohérence et donc de sérieux. Comment peut-on être végétarien POUR les animaux en étant les complices de l'exploitation animale en consommant laitage, oeufs, cuir etc. 
Cela devrait être la Vegan Pride !! Attention, je sais bien que des végétariens sont sur le chemin du veganisme, que des étapes, des paliers sont parfois nécessaires mais je sais aussi que certains végés fréquentant la VP ne veulent pas devenir vegan, voir même certains qui mangent de la viande "heureuse". !
Attention, ce n'est pas une attaque contre les organisateurs qui ont fait un travail formidable que je serais bien incapable de mettre en place mais je pose une question, la Veggie Pride ne devrait-elle pas évoluer vers la Vegan Pride, que le veganisme soit mis en valeur, au premier plan , ce qui n'est pas le cas en ce moment ?
Cette "auto-végéphobie" alimente forcément la végéphobie. Comment être pris au sérieux quand le veganisme n'est absolument pas représenté dans l'espace public (ou si peu qu'il parait marginal)? 

Campagne contre la fourrure

Nous relayons bien volontiers cette campagne contre la fourrure de "Je dénonce la maltraitance" que vous pouvez trouver sur Facebook.

Pour celles et ceux réfractaires à ce réseau social, nous vous copions la démarche à suivre. 
Il s'agit d'envoyer une lettre type à nos députés.

efritch@assemblee-nationale.fr; jfraysse@assemblee-nationale.fr; christian-franqueville@wanadoo.fr; michel.francaix@ville-chambly.fr; mfrancina@assemblee-nationale.fr; mfournierarmand@assemblee-nationale.fr; hugues.fourage@wanadoo.fr; secretariat-maire@ville-arcachon.fr; mlfort@assemblee-nationale.fr; jpfougerat@assemblee-nationale.fr; contact@philippe-folliot.fr; ffillon@assemblee-nationale.fr; contact@richardferrand.fr; herve.feron@mairie-tomblaine.fr; gfenech@georgesfenech.fr; mfekl@assemblee-nationale.fr; vfeltesse.depute@orange.fr; olivierfaure2012@gmail.com; favennec.yannick@wanadoo.fr; contact@martinefaure.fr; afaure@assemblee-nationale.fr; ofalorni@assemblee-nationale.fr; dfasquelle@assemblee-nationale.fr; mhfabre@assemblee-nationale.fr; cestrosi@assemblee-nationale.fr; erhel.corinne@orange.fr; permanence@sophie-errante.fr; christianeckert.depute@orange.fr; hemmanuelli@assemblee-nationale.fr; pduron@assemblee-nationale.fr; odussopt@assemblee-nationale.fr; jpdupre@assemblee-nationale.fr; ydurand@assemblee-nationale.fr; ldumont@assemblee-nationale.fr; ndupont-aignan@assemblee-nationale.fr; jean-louis.dumont@wanadoo.fr; francoisedumasdeputee@gmail.com; aldtdenain@gmail.com; dumas.william@wanadoo.fr; virginie.duby-muller@orange.fr; jpdufau@assemblee-nationale.fr; mduboisdepute45@orange.fr;fdubois@assemblee-nationale.fr; jeaninedubie@gmail.com; permanence@jeanlucdrapeau.fr; davdouillet@gmail.com; contact@philippedoucet.fr; sdoucet@assemblee-nationale.fr; rdosiere@assemblee-nationale.fr; ddord@assemblee-nationale.fr; fdombrecoste@assemblee-nationale.fr; contact@marc-dolez.org; sophie-dion@orange.fr; ndhuicq@assemblee-nationale.fr; pdevedjian@cg92.fr; mdestot@assemblee-nationale.fr; jeanlouis.destans@cg27.fr; mairie@uzerche.fr; fdescampscrosnier@assemblee-nationale.fr; sdenaja@assemblee-nationale.fr; depute.demilly@wanadoo.fr; delgacarole@gmail.com; gdelcourt@assemblee-nationale.fr; fdelaunay@assemblee-nationale.fr; permanence@remi-delatte.com; pascaldeguilhem@free.fr; degauchy@wanadoo.fr; bdeflesselles@assemblee-nationale.fr; jpdecool@orange.fr; bdebre@assemblee-nationale.fr; mpdaubresse@assemblee-nationale.fr; odassault@assemblee-nationale.fr; gdarmanin@assemblee-nationale.fr; marie-christine.dalloz39@orange.fr; sdagoma@assemblee-nationale.fr; contactcarlosdasilva@gmail.com; jjcandelier@assemblee-nationale.fr; michel.zumkeller@wanadoo.fr; paola.zanetti2012@gmail.com; eric.woerth@wanadoo.fr; lwauquiez@assemblee-nationale.fr; jlwarsmann@assemblee-nationale.fr; mvoisin@assemblee-nationale.fr; jvlody@assemblee-nationale.fr; pvitel@assemblee-nationale.fr; jmvillaume@assemblee-nationale.fr; fxvillain@assemblee-nationale.fr; vignalpatrick@gmail.com; peter.vigier@wanadoo.fr; pvigier@assemblee-nationale.fr; michel.vergnier@wanadoo.fr; fverdier@assemblee-nationale.fr; vercherepatrice@orange.fr; contact@vercamer.fr; contact@olivier-veran.fr; mvauzelle@assemblee-nationale.fr; contact@catherine-vautrin.fr; fvannson@assemblee-nationale.fr; clotilde.valter@wanadoo.fr; jvalax@assemblee-nationale.fr; helene.vainqueur@wanadoo.fr; dvaillant@assemblee-nationale.fr; contact@urvoas.org; c.untermaier@orange.fr; jptuaiva@assemblee-nationale.fr; ctroallic@assemblee-nationale.fr; stravert@assemblee-nationale.fr; fm.alaintourret@gmail.com;jltouraine@assemblee-nationale.fr; stolmont@assemblee-nationale.fr; dtian@assemblee-nationale.fr; tthevenoud@assemblee-nationale.fr; jmtetart@assemblee-nationale.fr; mterrot@michel-terrot.com;gerardterrier@free.fr; pterrasse@assemblee-nationale.fr; gteissier@mairie-marseille.fr; jctaugourdeau.depute@wanadoo.fr; info@lioneltardy.org; stallard@assemblee-nationale.fr; jtahuaitu@assemblee-nationale.fr; mtabarot@assemblee-nationale.fr; asuguenot@assemblee-nationale.fr; csturni@assemblee-nationale.fr; ericstraumann@yahoo.fr; michel.sordi.depute@wanadoo.fr; jsommaruga@assemblee-nationale.fr; thierry.solere@gmail.com; csirugue@assemblee-nationale.fr; fsire@assemblee-nationale.fr; gabriel.serville@wanadoo.fr; jmsermier-dole@wanadoo.fr;rg.schwartzenberg@orange.fr; schneider.depute@wanadoo.fr; 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friester@assemblee-nationale.fr; depute.arnaud.richard@gmail.com; freynier@assemblee-nationale.fr; marie-line.reynaud@wanadoo.fr; jeanluc.reitzer@wanadoo.fr; reiss.depute@wanadoo.fr; contact@6gironde.fr; dominiqueraimbourg@orange.fr; mrabin@assemblee-nationale.fr; contact@valerierabault.fr; querecatherine@orange.fr; didierquentin@voila.fr; fpupponi@assemblee-nationale.fr; christophepriou@wanadoo.fr; p.f.prat@neuf.fr; dpoznanskibenhamou@assemblee-nationale.fr; mpouzol@assemblee-nationale.fr; epoumirol@assemblee-nationale.fr; dpotier@assemblee-nationale.fr; ppopelin@assemblee-nationale.fr; jpons@assemblee-nationale.fr; aponiatowski@assemblee-nationale.fr; bpompili@assemblee-nationale.fr; bpoletti@assemblee-nationale.fr; contact@jfpoisson.fr; elipochon@gmail.com; pplisson@assemblee-nationale.fr; michelpirondepute@wanadoo.fr; permanence-parlementaire-cpb@orange.fr; mpinville@assemblee-nationale.fr; spietrasanta@assemblee-nationale.fr; permanence@garot.fr; e.philippe@lehavre.fr; bperrut@wanadoo.fr; jean-claude.perez@wanadoo.fr; hpellois@assemblee-nationale.fr; jacques.pelissard@ville-lons-le-saunier.fr; g.peiro@wanadoo.fr; valerie@valeriepecresse.fr; rpauvros@assemblee-nationale.fr; luce.pane@laposte.net; bpancher.depute@orange.fr; mpajon@assemblee-nationale.fr; monique.orphe@wanadoo.fr; orliacdominique@orange.fr;pollier@assemblee-nationale.fr; pnogues@assemblee-nationale.fr; jean-philippe.nilor@wanadoo.fr; nnieson@assemblee-nationale.fr; secretariat@yvesnicolin.fr; dominique.nachury@rhone.fr; jmyard@club-internet.fr; pamuet@assemblee-nationale.fr; moyne-bressand.alain@wanadoo.fr; jlmoudenc@assemblee-nationale.fr; hmorin@assemblee-nationale.fr; pierremorelmarvejols@hotmail.com; ymoreau@assemblee-nationale.fr; pmorange@assemblee-nationale.fr; pmolac@assemblee-nationale.fr; jacques.moignard82@orange.fr; jcmignon@assemblee-nationale.fr; permanence.pmeunier@orange.fr; mesquida.depute@wanadoo.fr; dmeslot@assemblee-nationale.fr


Mesdames; Messieurs,

Je me permets de vous contacter afin de vous faire part de mon mécontentement concernant la vente et la production de fourrure en France. Il est grand temps de mettre fin à ce commerce immonde, ainsi qu'à ces pratiques atroces, la France doit montrer l'exemple, ensuite l'Europe suivra le mouvement, montrons que nous Français savons imposer des lois contre la "dictature" sans scrupule des lobbyistes,nous ne sommes plus au moyen-âge...
Voici en détail la réalité concernant la fourrure:

Contrairement aux idées reçues, la plupart des fourrures ne finissent pas en manteaux ! Conscients de l’image négative véhiculée par ce type de vêtements, l’industrie de la fourrure redouble d’imagination pour écouler sa marchandise de mort : aujourd’hui, 90% de la production sert à la confection de cols, de revers et d’accessoires ! Refuser de porter de la fourrure, c’est donc également faire attention à ne pas acheter doudounes, toques et accessoires partiellement réalisés avec de la fourrure sous prétexte qu’il n’y en aurait «qu’un peu».

• 45 millions d'animaux sont issus de l'élevage.
Ils sont gazés ou électrocutés avant d'être saignés, puis dépecés. La plupart sont encore conscients à ce moment-là.

• En Asie, et notamment en Chine, les chiens et les chats sont des animaux à fourrure. Ils sont capturés et tués par milliers dans des conditions insoutenables.
Les principaux pays complices
Aujourd'hui, les élevages se situent principalement dans les Pays Scandinaves, en Russie, au Canada, aux États-Unis et de plus en plus en Chine, où la main d'œuvre est très bon marché et les lois pour la protection des animaux sont totalement absentes. 

En France, on trouve une vingtaine d'élevages de visons : 190 000 visons ont été élevés, puis gazés. En Poitou-Charentes, près de 100 000 lapins Orylag sont sacrifiés chaque année. « Fourrure Torture » estime que 40 millions de fourrures de lapins sortent annuellement des abattoirs français, pour alimenter le commerce de la fourrure.
Des méthodes d'abattage inhumaine:

Les animaux propres au dépeçage sont élevés pendant quelques mois, et sont abattus généralement dans le courant de leur première année d'existence, en automne ou en hiver, quand leur fourrure est la plus belle et la plus fournie. Les spécimens conservés pour la reproduction sont gardés plusieurs années, dans les mêmes conditions inacceptables. Le taux de mortalités dans les portées est très élevé. Les mères, stressées et souffrantes, peuvent même agresser leurs propres petits. 
Le gazage : l'animal est tué par du dioxyde ou du monoxyde de carbone. Des observations de visons tués par cette méthode ont montré l'animal courant frénétiquement dans la chambre à gaz et se débattant pour maintenir sa tête au-dessus du niveau du gaz. La mort ne survient qu'au bout d'une vingtaine de secondes voir plus. Faites le test avec la trotteuse de votre montre, vous découvrirez que 20 secondes de souffrance extrême c'est effroyablement long.

L'électrocution : cette méthode consiste à introduire une électrode dans l'anus de l'animal et à en attacher une autre à sa gueule. Ensuite c'est simple, on envoie le courant soit 1000 volts. Idéal pour obtenir une fourrure bien gonflée ! En théorie, la mort devrait être immédiate mais en pratique l'animal terrifié se débat et son bourreau doit souvent s'y reprendre à plusieurs fois en envoyant le courant avant que la bête ne perde conscience.
Pour les renards, c'est l'électrocution anale qui est la plus usitée. Le processus consiste à fixer une pince sur le museau du renard, à introduire une barre métallique dans l'anus de l'animal, puis à envoyer une décharge électrique par l'intermédiaire d'une batterie. Et cela ne marche pas forcément du premier coup alors il faut recommencer ! L'animal est littéralement brûlé de l'intérieur… la souffrance est extrême ! D'autres sont frappés à coups de gourdin sur la tête. 
Les visons sont gazés ou tués par injection mortelle. Des fermiers préfèrent tuer ces animaux en leur brisant le cou. Bien souvent, ces méthodes, pratiquées sur place, ne garantissent pas la mort immédiate de l'animal. 

Les éleveurs de chinchillas reconnaissent qu'ils tuent les animaux en leur brisant le cou ou en les électrocutant. Une récente investigation aux États-Unis a montré des pratiques particulièrement barbares. On électrocute les chinchillas en leur plaçant une sonde à l'oreille et l'autre au pied. Après l'électrocution, beaucoup sont toujours conscients : l'électrocution raidit l'animal, mais l'activité cérébrale ne cesse pas sur le champ. Les autres chinchillas se font briser le cou. L'opération ne prend qu'une seconde, mais les animaux se tordent sous des spasmes continus pendant de longues minutes. La mort cérébrale n'intervient pas immédiatement après la dislocation des cervicales. 
Ecorchés vifs ! 
Les méthodes décrites ci-dessus se sont révélées pour la plupart inefficaces pour achever l'animal: au comble de l'horreur, beaucoup d'entre eux se réveillent au stade du dépeçage! Ils sont écorchés vifs! Mais c'est à chine que revient la médaille d'or de la cruauté ! 


Pour un manteau de 1 mètre, ce tableau indique le nombre de dépouilles d’animaux nécessaires, le nombre d’animaux piégés par accident et le nombre total d’heures passées par ces animaux dans un piège.
Nombre d’animaux tués Nombre d’animaux dits "déchets" Nombre total d’heures passées dans un piège
Castor 15/ 45 /225 
Coyote 16 /48 /960
Loutre 20/ 60/ 1200
Lynx 18/ 54/ 1080
Martre 50/ 150/ 3000
Opossum 45/ 135/ 2700
Rat musqué 50/ 150/ 1500
Raton laveur 40/ 120/ 2400
Renard roux 42/ 126/ 2520
Vison 60/ 180/ 3600
(Statistiques de Skin Trade Primer par Susan Russell, publié par Friends of Animals)
Ce tableau ne prend en compte que les animaux piégés dans la nature. La majorité des animaux utilisés par l’industrie de la fourrure proviennent d’élevages où les animaux sont privés à vie de liberté.

Bref, la fourrure est une abomination, porter de la fourrure c’est porter la mort !!

je vous invite à vous rendre sur ce lien :
http://moijeveuxvivre.free.fr/Fourrure.htm

Je vous demande donc Mesdames; Messieurs la création d'un texte de loi interdisant la vente et la production de fourrure dans notre pays, merci pour eux.

Cordialement,
Vos coordonnées

vendredi 24 mai 2013

Manifeste antifasciste européen

Nous signons le Manifeste antifasciste européen initié par des étudiants  et travailleurs grecs  résident à Paris.


Soixante huit ans après la fin de la deuxième guerre mondiale et la défaite du fascisme et du nazisme on assiste presque partout en Europe à la montée de l’extrême droite. Mais, phénomène encore plus inquiétant, on voit se développer à la droite de cette extrême droite  des forces carrément néo-nazies qui, dans certains cas (Grèce, Hongrie,…) s’enracinent dans la société formant des vraies mouvements populaires de masse, radicaux, racistes, ultra-violents et pogromistes dont l’objectif déclaré est la destruction de toute organisation syndicale, politique et culturelle des travailleurs, l’écrasement de toute résistance citoyenne, la négation du droit à la différence et l’ extermination –même physique- des « différents » et des plus faibles.
Comme dans les années ’20 et ’30, la cause génératrice de cette menace néo-fasciste et d’extrême droite est la profonde crise économique, sociale, politique et aussi éthique et écologique  du capitalisme lequel, prenant prétexte de la crise de la dette, est en train de mener une offensive sans précédent contre le niveau de vie, les libertés et les droits des travailleurs, contre tous ceux d’en bas !   Profitant de la peur des nantis face aux risques d’explosion sociale, ainsi que de la radicalisation des classes moyennes laminées par la crise et les politiques d’austérité draconienne, et du désespoir des chômeurs marginalisés et paupérisés,  l’extrême droite et les forces néo-nazies et néo-fascistes se développent dans toute l’Europe ; ils  acquièrent une influence de masse dans les couches déshéritées  qu’elles tournent systématiquement contre des boucs émissaires traditionnels et nouveaux (les immigrés, les musulmans, les Juifs, les homosexuels, les handicapés,…) ainsi que contre les mouvements sociaux, les organisations de gauche et les syndicats ouvriers.
L’influence et la radicalité de cette extrême droite ne sont pas les mêmes partout en Europe.  Cependant, la généralisation des politiques d’austérité draconienne a comme conséquence que la montée de l’extrême droite soit déjà un phénomène presque général. La conclusion est évidente : Le fait que la montée impétueuse de l’extrême droite et l’émergence d’un néofascisme ultra-violent de masse ne soit plus l’exception à la règle européenne, oblige les antifascistes de ce continent à affronter ce problème à sa juste dimension, c’est-à-dire en tant que problème européen !
Mais, dire ca ne suffit pas, il faut ajouter que la lutte contre l’extrême droite et le néonazisme est d’une  urgence absolue. En effet, dans plusieurs pays européens la menace néofasciste est déjà si directe et immédiate qu’elle transforme la lutte antifasciste en combat de toute première priorité,  dont l’enjeu est la vie ou la mort de la gauche, des organisations ouvrières, des libertés et des droits démocratiques, des valeurs de solidarité et de tolérance, du droit à la différence. Dire qu’on est engagé dans une course de vitesse contre la barbarie raciste et néofasciste correspond désormais à une réalité vérifiée chaque jour dans les rues de nos villes européennes…
Vue la profondeur de la crise, les dimensions des dégâts sociaux qu’elle provoque, l’intensité de la polarisation politique, la détermination et l’agressivité des classes dirigeantes, l’importance des enjeux historiques de l’affrontement en cours et l’ampleur de la montée des forces d’extrême droite il est évident que le combat antifasciste constitue un choix stratégique exigeant un sérieux organisationnel et un investissement politique et militant à long terme. En conséquence, la lutte antifasciste doit être étroitement liée au combat quotidien contre les politiques d’austérité et le système qui les génère.
Pour être efficace et répondre aux attentes de la population, la lutte antifasciste doit être organisée de manière unitaire et démocratique et être le fait des masses populaires elles-mêmes. Pour ce faire, les citoyens et les citoyennes doivent organiser leur lutte antifasciste et leur auto-défense eux-mêmes. En même temps, pour être efficace cette lutte doit être globale, s’opposant à l’extrême droite et au néofascisme sur tous les terrains où se manifeste le poison du racisme et de la de l’homophobie, du chauvinisme et du militarisme, du culte de la violence aveugle et de l’apologie des chambres à gaz et d’Auschwitz. En somme, pour être efficace à long terme, le combat antifasciste doit proposer une autre vision de la société, diamétralement opposée à celle proposée par l’extrême droite : C’est-à-dire, une société fondée sur la solidarité, la tolérance et la fraternité, le refus du machisme, le rejet de l’oppression des femmes et le respect du droit à la différence, l’internationalisme et la protection scrupuleuse de  la nature, la défense des valeurs humanistes et démocratiques.
Ce mouvement antifasciste européen doit être l’héritier des grandes traditions antifascistes de ce continent !  Pour ce faire, il devrait poser les bases d’un mouvement social doté des structures, ayant une activité quotidienne, pénétrant toute la société, organisant les citoyens antifascistes en réseaux selon leurs professions, leurs habitations et leurs sensibilités, menant combat sur tous les fronts des activités humaines et assumant pleinement la tache de la protection même physique des plus vulnérables de nos concitoyens, des immigrés, des Roma, des minorités nationales, des musulmans, des Juifs ou des homosexuels, de tous ceux et celles qui sont systématiquement victimes du racisme d’Etat et de la pègre fasciste.
C’est donc parce que le besoin de la mobilisation antifasciste à l’échelle européenne se fait chaque jour plus pressant que nous qui signons ce manifeste, nous appelons à la constitution d’un Mouvement Antifasciste Européen unitaire, démocratique et de masse, capable d’affronter et de vaincre la peste brune qui relève la tète sur notre continent. Nous ferons tout pour que le congrès constitutif de ce Mouvement Antifasciste Européen dont on a tant besoin, se tienne à Athènes au printemps 2013 et soit couplé  d’une grande manifestation antifasciste européenne dans les rues de la capitale grecque.
 Cette fois, l’histoire ne doit pas se répéter !
NO PASARAN !

jeudi 23 mai 2013

"L'homme est le parasite de la vache "Milan Kundera


►Les vaches n’ont pas envie de rire !

Pour fournir au marché non-végétalien le lait, le fromage, la crème et le beurre, on enlève le veau à sa mère à peine quelques jours après sa naissance et parfois même immédiatement. Cette séparation forcée est un drame particulièrement douloureux tant pour la vache  que pour le petit qui se chercheront mutuellement  pendant des jours.

Si la vache fournit continuellement du lait, c'est parce qu'elle est soumise à une grossesse chaque année. La première a lieu à (plus ou moins) 2 ans, et chaque grossesse dure 9 mois. Après avoir donné naissance, elle sera traite durant 10 mois, mais dès le troisième mois elle sera de nouveau fécondée, le plus souvent par insémination artificielles (65 à 75 % des conceptions). C'est seulement 6 à 8 semaines après qu'elle n'ait plus de lait qu'elle devra de nouveau donner naissance. Donc, durant 6-7 mois chaque année, la vache traite est alors enceinte.Véritable machine à lait, elle sera forcée à fournir jusqu'à 6000 litres par an, soit 5 fois plus qu'une vache dans les années 50. Traitée 2 et parfois 3 fois par jour, ses mamelles pleines peuvent peser l'équivalent de 50 paquets de sucre, et dans les cas extrêmes il arrive qu'elles traînent sur le sol. Son estomac, conçu pour digérer de l'herbe, ne peut pas supporter les grandes quantités nécessaires pour un tel rendement, alors pour augmenter la production, on lui donne également des pastilles concentrées de protéines de céréales, importées ou non. Malgré cela, sa production risque de dépasser son appétit, et elle devra « prendre sur ses propres réserves », ce qui est souvent cause de maladies et de malnutrition On estime que 25 % des vaches sont traitées pour boiteries et maladies des pattes, causées par la mauvaise alimentation et souvent aggravées par l'environnement des fermes industrielles, où de grands troupeaux passent de longues périodes sur le béton, avec leurs pieds immergés dans les excréments. Avec 60-100 vaches (=troupeau « classique ») produisant chacune 40 litres d'excréments par jour, se crée un foyer d'infection et seule une grande quantité d'antibiotiques, drogues et suppléments nutritionnels permet d'éviter les maladies, fièvres, pneumonies, etc.

La vache laitière sera poussée jusqu'à sa limite. Quand, après des années de souffrance et d'exploitation, son rendement baissera, elle sera immédiatement envoyée à l'abattoir. Une façon bien humaine en somme de la remercier !


►Après la douloureuse séparation avec sa mère que devient le veau ?

Certains veaux seront séparés de leur mère dès le premier jour de leur vie (en liberté, le veau téterait pendant près d'un an, mais l'industrie laitière se fiche de cela), d'autres resteront quelques jours. Mais tous devront subir l'un des quelques sorts possibles :

- Les veaux les plus faibles seront abattus presque immédiatement : pour fournir de la viande pour animaux, et autres aliments ; ou pour extraire la présure utilisée pour fabriquer presque tous les fromages, et qui provient de l'estomac des jeunes veaux.

- Certaines femelles seront nourries de substituts de lait et subiront un développement forcé pour devenir à leur tour vaches laitières, et entreront à l'âge de 18-24 mois dans le cycle des grossesses continuelles.

- Certains seront destinés à produire de la viande de bœuf, envoyés dans des parcs à engraisser puis abattus après 11 mois, souvent sans avoir connu les pâturages. Beaucoup sont envoyés dès l'âge d'une ou deux semaines dans des unités d'engraissement intensif où ils seront gavés  principalement de céréales jusqu'à l'obésité et maintenus à l'étroit pour éviter la moindre perte de poids.

- Quelques-uns seront sélectionnés pour devenir des taureaux reproducteurs, et passeront leur vie confinés dans l'isolement, fécondant des vaches ou, plus souvent, des éprouvettes pour l'insémination artificielle. Les taureaux âgés sont souvent castrés avant d'être  engraissé.
- Les autres seront destinés à la viande de veau, passant leur misérable vie dans d'étroits boxes, sur des lamelles de bois, sans paille. Ils n'ont même pas la place pour se tourner ou se nettoyer. Ils sont exclusivement nourris d'un liquide à base de substitut de lait ; on leur crée volontairement des carences en fer et en fibres qui provoquent l'anémie, afin que leur chair ait la couleur blanche exigée par la mode ; pour chercher à satisfaire leur système digestif de ruminants, ils rongeront le bois de leurs boxes et mangeront leurs propres poils. On ne leur donne pas de paille car ils la mangeraient. On leur administre de grandes quantités d'hormones et d'antibiotiques pour accélérer leur croissance et prévenir les nombreuses maladies causées par le stress du confinement et la malnutrition, mais ils souffriront cependant de pneumonies, diarrhées, carence en vitamines, ulcères et abcès, teignes, septicémies. Après 14 semaines, les pattes à peine capables de les supporter, ils seront conduits à travers de longues et pénibles distances jusqu'à l'abattoir.

►Nécessaire pour les humains ?

Si le lait apporte effectivement certains éléments nécessaires à la vie, tous ces éléments peuvent être trouvés dans les végétaux. L'humain est pratiquement le seul animal qui boive du lait après son sevrage. Il n'est pas très bien adapté à cette consommation, le lait restant peu digestible pour de nombreuses personnes.

Une étude de M. Tember et A. Tamm Absorption de lactose et infarctus du myocarde (British Medical Journal, 9-1-88) a conclu que les gens qui boivent 3 verres de lait par jour ont 4 fois plus de risques d'infarctus du myocarde (« crise cardiaque ») que ceux qui en boivent moins, indépendamment de l'hypertension, de l'excès de poids, du fait de fumer et des antécédents familiaux. Les acides gras saturés sont bien connus pour être néfastes (maladies du cœur, obésité, etc...) ; les produits laitiers constituent la moitié de l'apport en graisses saturées, l'autre moitié provenant principalement de la viande.

Les veaux et les vaches endurent toute cette souffrance pour produire pour les humains une nourriture qui ne leur est pas nécessaire. Si les bébés humains étaient nourris du lait de leur mère, les veaux pourraient l'être aussi ! Pour les enfants et les adultes qui le désirent, du « lait » végétal à base de soja est disponible.

 Source The Vegan Society



►Tract R/V A5 en formatPDF



► Pour en savoir plus, nous vous conseillons de lire cette brochure éditée par LausAnimaliste